👉 La position Victimaire, elle est un peu moins glamour que le Sauveur 😬
Le Sauveur, on n’est moins gêné de s’y reconnaître. C’est le gentil de l’affaire.
La Victime … argh ; on n’a un peu moins envie de se l’avouer.
Pourtant, ce sont deux positions qui prennent souvent des racines communes.
👉 Alors comment on fait quand on est bloqué dans cette position de « c’est pas ma faute », « c’est injuste ce qui m’arrive », « le Monde/les autres/la Vie est contre moi », « je ne peux rien y faire », « j’ai besoin qu’on s’occupe de moi » ?
Voyons ça ⬇️
NB important : Attention, on utilise ici le terme de Victime au sens de l’ensemble de stratégies comportementales défini par Karpman. On ne parle évidemment pas du statut de victime au sens légal, juridique ou pénal de la chose. Parce que là, évidemment, il n’y pas débat. 0% responsabilité pour la victime, 100% de responsabilité pour l’agresseur. Je rappelle ça là 😇
#1 : « C’est pas ma faute, c’est la faute de l’autre »
Je suis sûre que tu as déjà entendu (ou dit), notamment dans un contexte relationnel :
💬 « C’est 50-50 »
👉 Sous-entendu, les torts sont toujours partagés.
🚨 Alerte scoop : c’est faux.
Dans une relation, ce n’est jamais 50-50.
C’est toujours 100%-100% :
☝️ Chacun est 100% responsable.
On rappelle, responsable = en capacité d’apporter une réponse ≠ coupable
Le propre de la position Victimaire, c’est justement de fuir ses responsabilités.
C’est une position (sur le triangle de Karpman) qu’on utilise quand on est dans la passivité, dans la fuite des responsabilités.
#2 : Pourquoi on utilise cette position Victimaire ?
Comme pour la position du Sauveur qui a appris à confondre être reconnu et être aimé et qui cherche désespérément un besoin de reconnaissance (cf le podcast du jour) ;
La position Victimaire a également appris une confusion et cherche également un besoin :
- Confusion entre se plaindre et demander de l’aide
- Cherche un besoin d’approbation (principalement, pas uniquement)
On utilise tous les 3 positions. Peut-être que la position Victimaire est ta position de prédilection, peut-être que tu ne l’utilises que de temps en temps.
👉 Quoi qu’il en soit, ça vaut le coup de te regarder honnêtement et de voir quand tu joues ce rôle.
☝️ Et surtout, de comprendre ce que tu cherches à obtenir :
- Peut-être que tu es épuisé et que tu as besoin d’aide mais que tu n’arrives pas à la demander ?
- Peut-être que tu doutes de toi/ton projet/tes capacités et que tu as besoin d’approbation ?
- Ou que tu as vécu quelque chose de tellement douloureux que c’est trop difficile (pour l’instant) de voir ta part de responsabilité et qu’il est plus simple pour l’instant de ne voir que les torts de l’autre ?
- Je répète plutôt 2 fois qu’une : je ne parle évidemment pas d’une situation où l’Autre aurait été violent, abuseur, etc.
- Peut-être que tu te sens si peu écouté, entendu, soutenu que tu as l’impression qu’il n’y a que la plainte qui peut susciter de la compassion chez l’Autre ?
Bref, les options sont infinies.
☝️ Mais au même titre que le Sauveur n’est pas maso et ne passe pas son temps à tout donner ou pardonner pour rien ;
Que le Persécuteur n’est pas sado et ne passe son temps à dominer ou critiquer pour rien ;
La Victime ne passe pas son temps à se plaindre sans rien demander (ou en faisant des demandes extravagantes) pour rien.
Il y a quelque chose qui mérite d’être entendu.
#3 : Comment sortir de cette position Victimaire ?
Comme pour la position du Sauveur, le sujet de fond sera de fermer ton territoire psychique.
En français = apprendre à être à soi-même son propre Parent = poser des limites.
Tant que le territoire est ouvert, tu es dans une situation de dépendance vis-à-vis des autres :
- Le Sauveur est dépendant des autres pour se rendre indispensable et donc, se sentir reconnu
- Le Persécuteur est dépendant des autres pour les dominer/critiquer et donc, se sentir important et respecté
- La Victime est dépendante des autres pour … tout ! Qu’on l’aide, qu’on l’écoute, qu’on la soutienne, qu’on fasse à sa place, etc.
👉 C’est tout le travail d’identification des besoins, puis d’apprendre à y répondre, à identifier ses ressources, à prendre confiance en ses ressources, apprendre à formuler des demandes, à encaisser les refus, etc.
2 ressources pour pas un rond et pour aller plus loin :
- Le replay de la masterclass « Apprendre à s’affirmer » : pour tout piger à l’affirmation de soi et à la fermeture du territoire psychique
- Le replay de la masterclass « Sortir des schémas répétitifs » (même si ça fait un bail que tu tournes en rond)
Si tu as besoin d’aller encore + loin et d’avoir un cerveau annexe pour t’aider à processer le tien :
- Le coaching sur-mesure est fait pour toi : si tu veux te transformer, sortir de tes répétitions de schémas, t’affirmer et prendre ta place.
Bon cheminement,
Laura