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Alexandre : Consultant en référencement naturel (SEO)

9 minutes de lecture

Aujourd’hui, tu vas pouvoir découvrir le parcours, le quotidien et les conseils d’Alexandre, consultant en référencement naturel ! Il te parle de son métier, de l’importance du réseau et de tarifs (entre autre!)


Peux-tu te présenter et nous parler de ton parcours ?

Je m’appelle Alexandre Favrot. Je suis consultant en référencement naturel (SEO) en freelance. J’aide les entreprises (TPE et petite PME surtout) à trouver des clients sur Google en les positionnant en bonne position sur des recherches pertinentes. 

Après un Master en Marketing à l’Idrac Lyon, j’ai travaillé 5 ans en tant que commercial puis je suis revenu dans le marketing. Je suis Consultant SEO depuis déjà 3 ans et demi.

Après ton master en marketing, tu as d’abord bossé 5 ans en tant que commercial en assurance. Qu’est-ce qui a fait que tu as opté pour l’entrepreneuriat après cette première expérience ?

Tout simplement je voulais revenir dans le marketing. J’avais fait mon temps dans la vente. Cela m’a beaucoup apporté professionnellement et personnellement mais le marketing me manquait. Par contre, cela faisait donc pas mal d’année que j’étais parti du marketing et il fallait que je me remette à niveau pour plaire aux entreprises susceptibles de l’embaucher.

J’ai fait une petite étude de marché pour savoir dans quelle partie de marketing je voulais me spécialiser. Je me suis rapidement orienté vers le webmarketing (la partie du marketing qui est à la fois le présent et l’avenir du marketing). Mais je n’avais pas d’expérience dans ce domaine depuis pas mal d’années et tout évolue vite dans le web. Donc je me suis formé de manière autodidacte puis je me suis lancé en freelance pour me faire de l’expérience et être intéressant pour les entreprises (et notamment les agences où je voulais travailler). Finalement, je me suis pris au jeu et comme mon activité a vite décollée et que j’y prend beaucoup de plaisir j’ai décidé de continuer, bien que les agences me sollicitent pour les rejoindre.

ordinateur

Quelles ont été les premières étapes de la création de ton projet ?

Quand j’ai voulu revenir dans le marketing, comme cela faisait beaucoup d’années, beaucoup de choses avaient changées. J’ai d’abord sollicité l’Apec pour faire le point, j’ai fait mon introspection, j’ai sollicité la Cuisine du web (l’association du web à Lyon). J’ai fait ce qu’on appelle des rendez-vous réseau pour rencontrer des professionnels du monde du marketing. Quand j’ai décidé d’aller dans le webmarketing, je me suis formé en webmarketing pendant quelques temps, créé mes propres sites, sollicité des professionnels du domaine… Puis je me suis lancé en freelance avec une activité (consultant en référencement naturel) qui n’a cessé de se développer depuis.

Pourquoi avoir choisi le SEO et que le SEO ?

Au tout début du freelancing, j’ai pu faire un grosse mission où j’ai fait toutes les parties du webmarketing. Cela m’a permis d’acquérir la conviction que je voulais faire que du SEO. Pourquoi ? Car je suis convaincu que c’est l’action webmarketing la plus rentable pour les entreprises à moyen et long terme.

De plus, il s’agissait du domaine que je préférais faire et aussi le domaine où on me sollicitait le plus (plus de 90% des demandes). Avec toutes ces informations, il était évident que je devais me spécialiser dans le SEO. Une dernière raison est le fait que j’avais la certitude qu’en me spécialisant j’allais avoir plus de prestations grâce au réseau car les gens se rappelleraient bien plus de ce que je fais et me verraient plus comme un spécialiste compétent dans ce domaine (et j’avais raison).

La question qui turlupine tous les indépendants : comment as-tu fixé tes tarifs ?

J’ai regardé les études sur les prix sur Internet dans mon domaine, j’ai regardé aussi les prix sur Malt (qui s’appelait Hopwork à l’époque). J’ai écouté les prix des professionnels dans mon domaine. En effet, ce n’est pas simple et au début j’étais trop bas (certains me disent que je suis encore trop bas). C’est très difficile de savoir à quel prix on peut vendre. Si on est trop bas, on peut passer comme pas assez compétent (à tort). Et si on est trop haut, on perd des opportunités.

Comme je travaille surtout pour les TPE et petites PME qui n’ont souvent pas un budget très important à consacrer au référencement naturel, j’ai un prix peut être légèrement plus bas que la moyenne, c’est un choix. Je connais des consultants SEO qui ont le même niveau que mois mais qui se vendent bien plus cher, mais ils ont un clientèle de PME-ETI…

A quoi ressemble une journée type pour un.e consultant.e SEO ?

Cela dépend. Je travaille généralement de 8h à 12h et 12h30 à 17h45 (et en ce moment, souvent les week end même si je ne le recommande pas).

  • De 8h à 9h, je fais de la veille, je fais de l’administratif et regarde les mails.
  • Puis je fais des audits SEO entre le matin ou l’après midi, mais plutôt le matin.
  • Je fixe des rendez-vous téléphoniques ou Skype durant la journée (avec des prospects ou des clients).
  • Entre 12h30 et 14h, je refais souvent de la veille ou de l’administratif.
  • L’après midi, je fais surtout des optimisations de sites mais parfois aussi des audits SEO.

Comment trouves-tu tes clients au milieu d’une concurrence importante ?

La grande majorité des clients actuels viennent du réseau. Soit ce sont des prescripteurs ou des partenaires freelances (développeur, graphiste, consultant marketing, consultant webmarketing ou SEO…), soit des agences de communication ou de création de site internet, soit des anciens clients qui me re-sollicitent, soit des prospects qui viennent de la part de clients… Ils viennent aussi de Malt ou du référencement naturel de mon site et parfois de Linkedin. J’ai aussi des clients récurrents (abonnement).

référencement naturel sur google

Quels conseils donnerais-tu à un.e futur.e consultant.e SEO ? 

Étrangement, je lui conseillerai de commencer en agence pour se faire de l’expérience puis au bout de quelques années se lancer en freelance. Je pense que cela permet de gagner du temps et cela permet d’acquérir des méthodes et compétences plus rapidement.

De manière générale, il doit développer son réseau. C’est le réseau qui fera qu’il pourra durer en tant que freelance. Il devra expérimenter par lui-même en créant ses propres sites. Il devra faire attention à ne pas se sous vendre pour qu’il puisse vivre de son activité et ne pas casser les prix, ce qui serait négatif pour le secteur mais aussi lui (un prix bas est vu comme un signe d’incompétence).

Je lui conseillerai de s’entourer d’autres consultants SEO et webmarketing car cela facilite l’entraide et le partage de compétences. Personnellement, je vois les autres consultants comme des collègues et non des concurrents. Cela implique des échanges de bonnes pratiques, des échanges de prestations, un travail en commun sur certaines prestations.

L’habituelle question de fin : quels sont tes conseils pour entreprendre heureux ? 

  • Ne reste pas tout seul chez toi, vois du monde dans la communauté freelance ou des entrepreneurs. Cela implique donc de sortir de chez soi pour aller à des networkings, conférences… Cela aidera à développer ton réseau également. Prend conseil auprès de cette communauté pour progresser.
  • Il faut essayer de se laisser des plages horaires où couper de ta vie professionnelle (j’ai du mal pour l’instant). Il faut trouver des moyens de baisser son stress et relativiser. Je conseille de s’adonner à des passions, de faire du sport… et de manière générale de bien séparer la vie pro de la vie perso.
  • Aime ce que tu fais donc choisis bien ton activité. Cela sera difficile de continuer dans la durée si ton activité ne te plaît pas pleinement (surtout dans les moments de coup dur que chaque entrepreneur a).
  • Demande conseil et sois bien à l’écoute des critiques positives et surtout négatives que l’on peut te faire. J’adore les critiques négatives (si elles sont constructives et légitimes bien sûr). Cela permet de progresser. Un freelance ou un entrepreneur en général va constamment devoir s’améliorer.
  • Et personnellement j’aime aider les autres. Il ne faut pas être individualiste dans la vie. Je m’efforce d’aider les autres, comme les autres ont pu m’aider à un moment où j’en avais besoin. On est meilleur ensemble. J’applique cette pensée en étant actuellement co-organisateur de la communauté Les Freelances Lyonnais, une communauté d’entraide de freelances de la région Lyonnaise qui a 1200 membres en juin 2019. Cela me rend heureux d’aider les autres car on se sent utile pour quelqu’un d’autre que soi-même.
  • Enfin, un entrepreneur heureux doit éviter de se mettre trop la pression. Chaque entrepreneur connaîtra des petits échecs dans sa vie d’entrepreneur et il doit savoir relativiser. Tout ne se passera pas comme espéré. Ce qui est important c’est de garder le cap et la motivation. La vie d’entrepreneur est une belle vie, il faut le dire. L’entrepreneuriat n’est pas un longue fleuve tranquille mais une belle aventure que je conseille à tous de tenter au moins une fois dans sa vie.

Je remercie grandement Alexandre pour son temps et son implication dans cette interview. Tu peux le retrouver sur son site et sur LinkedIn. Tu peux aussi lui poser tes questions en commentaires, juste là-dessous !



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Laura Besson

Laura Besson est la fondatrice de Bien dans ta Boite où elle accompagne les entrepreneurs à transformer leur quotidien et forme les entrepreneurs de l’accompagnement. Egalement hôte du podcast « Bien dans ta Boite », elle a accompagné plus de 300 entrepreneurs en coaching & thérapie afin qu’ils se transforment, co-construisent avec les Autres et changent le Monde. Convaincue de l’approche systémique et humaniste, Laura met un point d’honneur à accompagner chaque entrepreneur dans sa singularité et sa globalité.

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