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7 conseils pour faire tourner ton entreprise de service en moins d’un an

10 minutes de lecture

Dans cet article clairement « partage d’expérience », j’ai décidé de te partager les 7 points que j’ai mis en place avec Bien dans ta Boite pour que cette entreprise me permette de vivre en moins d’un an. En vérité, je n’ai pas mis en place que ça mais avec un peu de recul, je te partage ceux qui ont le mieux marché pour moi. Pourquoi en moins d’un an ? Tout simplement car quand je me suis lancée, je n’avais pas le droit au chômage ou à une aide sociale et j’avais peu d’économies (et surtout, je préférais les garder pour investir dans des formations). Donc il fallait que ça tourne ! 1 an après la création de Bien dans ta Boite, je te partage donc mes 7 conseils pour faire tourner ton entreprise de service en moins d’un an !

#1 : Un business model simple et rapidement mobilisable

C’est déjà un grand avantage du service comparé au produit mais malgré tout, on pourrait être tenté de s’embarquer dans un business model hyper compliqué. Peut-être que ce sera ton choix, mais si tu peux choisir, je te conseille (au moins pour commencer) de choisir un business model très simple et surtout, rapidement mobilisable.

C’était le cas pour moi avec le coaching :

  • Business model très simple : 1 consultation = 1 paiement
  • Rapidement mobilisable puisque j’avais déjà les compétences

Aujourd’hui, je peux me permettre de faire différemment, notamment avec le yoga où je suis encore en formation puisque le coaching est déjà en place.

femme écrivant sur un cahier

#2 : S’assurer qu’il y a bien un problème à résoudre

C’est malheureusement le point sur lequel je vois le plus d’entrepreneurs se crasher. S’il n’y a pas de problème pour ta cible, personne (ou très peu) ne paiera pour ta solution. Même si ton business model est simple et rentable.

Le fait que la cible ait un problème n’est pas le seul critère : encore faut-il qu’elle en ait conscience mais surtout, encore faut-il qu’elle ait envie de le résoudre ce problème. Parfois, ton premier concurrent n’est pas le mec d’en face. Parfois, ton premier concurrent c’est ta cible ! Cette dernière a peut-être bricolé une solution à son problème avec deux bouts de ficelles qui lui suffisent très bien et donc, pas utile pour elle d’investir chez toi.

#3 : Bien cibler

Dans la logique du point précédent, une fois que tu connais bien le problème de ta cible, pour faire tourner ton entreprise de service en moins d’un an, je te conseille de bien cibler tes productions de contenus (pages de vente, contenus pour les réseaux sociaux, offres, etc). Au début, on peut être tenté de parler et vendre à tout le monde (« au cas où »). C’est une erreur. Parler à tout le monde, c’est ne parler à personne !

Alors cible à fond, apprends à connaître ta cible, parle-lui et ne te disperse pas. Oui, tu vas « perdre » du monde. Mais de toute façon, ces gens-là n’auraient pas acheté chez toi.

NB : Dans la question de la cible, il y a aussi la question du marché B2C (particuliers) ou B2B (entreprises). L’avantage considérable du B2C ce sont les délais de paiement bien moins longs (normalement) qu’en B2B. En revanche, les particuliers ont souvent moins de budget que les entreprises. A réfléchir ?

trouve une solution

#4 : Se rendre visible

Réseaux sociaux, production de contenus, networking, à toi de décider mais surtout, rends-toi visible ! Sinon, difficile pour ta cible de te trouver. Très clairement, mon objectif prioritaire de la première année était la visibilité et la notoriété. Je n’ai pas lésiné en production de contenus ! Après, à toi de décider ce qui sera le plus approprié à ta cible, à tes compétences et à tes envies.

De mon côté :

  • J’ai commencé par créer le podcast. La production de contenus met toujours du temps à payer mais il est aujourd’hui ma source la plus importante d’appels découverte.
  • Après le podcast, j’ai crée le site et la newsletter bi-mensuelle (à laquelle je n’ai jamais dérogé sauf lorsque j’ai été malade en février)
  • J’ai investi les réseaux sociaux avec une grande priorité sur le groupe privé Facebook et mon compte Instagram (objectif = fédération de communauté)
  • J’ai pris le temps de networker dans Lyon puis d’organiser l’apéro de lancement de Bien dans ta Boite
  • Enfin, j’ai crée rapidement les premiers programmes en ligne
  • Un peu plus tard, j’ai investi Pinterest et je me suis faite accompagner pour penser une véritable stratégie de long-terme sur LinkedIn.

Après, il y a pleins d’autres choses qui peuvent être intéressantes :

  • Les annuaires de professionnels
  • Des plateformes comme Doctolib pour le secteur (para)médical
  • La presse locale
  • La communication Print, etc.

#5 : Ne pas oublier de vendre (et de se faire payer…)

Vendre ton service

Je sais qu’il s’agit d’un sujet compliqué car au moins 80% des entrepreneurs que je reçois en coaching me disent :

? « Je ne sais pas comment me vendre/J’ai peur de prospecter/Etc »

Pourtant, si tu veux faire tourner ton entreprise de service en moins d’un an, il ne va pas être possible d’y parvenir sans vendre ton service.

Ceci dit, je te rassure, il y a d’autres moyens aujourd’hui pour vendre ton service que de prospecter à froid, « à l’ancienne » en envoyant des centaines et des milliers de mails et prospectus. Les méthodes d’Inbound Marketing (notamment évoquées précédemment) reposent en grande partie sur le référencement naturel, les réseaux sociaux et la création de contenus et te permettent d’attirer ton client idéal, en démontrant ton expertise et ta valeur ajoutée, tout bénéf non ?

NB : Je fais un petit rappel ici car l’Inbound Marketing (représentant 90% de ma stratégie), bien que très tendance, n’est pas non plus une solution miracle. Cela prend beaucoup de temps et d’énergie mais l’avantage, c’est que je ne prospecte jamais un client à froid. C’est quand même bien plus agréable ! Ca n’empêche que je dois produire (beaucoup) de contenus pour montrer que je maîtrise mon sujet, etc.

femme travaillant sur un ordinateur

Se faire payer

C’est un point qui peut paraître évident mais la gestion des impayés et des délais de paiement doit se penser dès le début de ton activité. D’autant que c’est une source inépuisable de stress et de problèmes, tu imagines bien. Il y a deux grandes options ici :

  • Les factures qui mettent du temps à être réglées. C’est souvent le cas du secteur B2B car les services comptabilité ne payent pas souvent à réception de la facture et peuvent être parfois assez longs à payer … A titre d’exemple, certaines écoles ont mis plus de 6 mois à me payer. Alors je suis payée, je ne crains pas de ne pas l’être mais bon, il faut organiser sa trésorerie en attendant ? (Ca peut, bien entendu, arriver avec le secteur B2C)
  • Les factures qui ne sont pas réglées du tout. Le client qui ne paye pas et les semaines/mois de galère que cela génère (et le trou de trésorerie, évidemment).

Pour gérer ça, je te conseille le très bon article de Rocket ton Business qui te donner 8 bons conseils pour anticiper ces problèmes. Maëlane est une ancienne juriste, alors elle pense à tout ?

De mon côté, hormis les écoles qui raaaaaament, je n’ai pas trop de soucis avec mes coachés. Je touche du bois en écrivant ça, tu n’imagines pas ! Jusqu’ici, je n’ai eu qu’un seul soucis d’un retard de paiement (de 5 mois quand même…) et c’est vrai que c’est très pénible. Déjà, ça te met en galère financière et puis c’est pas réglo, toi tu as fait ta part du taff.

Hormis ça, je fonctionne à la confiance avec mes coachés. Quand je ne sens pas les gens, je ne bosse pas avec. Et pour l’instant, mes coachés jouent le jeu ! Ils payent tous à la séance ? (en même temps, impossible d’instaurer une bonne alliance de travail si la personne n’est pas réglo …)

tarifs freelance

#6 : Être pro-actif et patient

Oui, je sais, ça peut paraître contradictoire. Pourtant, c’est le juste milieu à trouver pour faire tourner ton entreprise de service en moins d’un an. Comme on dit en médecine chinoise : « rien n’est bon, rien n’est mauvais, il n’y a que des excès ».

C’est pareil ici ! Pour que ton activité tourne rapidement, il va falloir être proactif :

  • Définir une stratégie et s’y tenir
  • Définir ses objectifs et les atteindre
  • Se faire connaître, faire parler de soi
  • Vendre des prestations, honorer les contrats, générer des clients satisfaits
  • Structurer une activité qui donne une belle image, sérieuse, professionnelle, alignée avec les besoins et demandes de ta cible
  • Etc

A l’inverse, il faudra aussi être patient. Rome ne s’est pas faite en un jour et ton business non plus. L’impatience est un fléau de l’entrepreneuriat et je la rencontre constamment chez mes coachés. Elle engendre frustration et baisse d’estime de soi. Alors tranquille, on respire, on construit son business petit à petit, il n’y pas mort d’homme ☯️

#7 : Investir sur soi et sur son business

Dernier conseil de cet article pour faire tourner ton entreprise de service en moins d’un an et pas des moindres, c’est celui d’investir sur soi et sur son business ! Si je fais les points des derniers mois, il y a 3 décisions que je ne risque pas de regretter et qui m’ont fait faire des bonds en avant de dingue :

Par exemple, concernant le dernier point, je suis accompagnée par Pauline, une super spécialiste LinkedIn, qui me fait gagner un temps et une énergie de dingue ! Chacun son métier et clairement, je ne pourrais pas avoir le même impact sur LinkedIn sans elle. Au final, je gagne même de l’argent car j’arrête de passer du temps à publier dans le vide.

Alors oui, tout ça coûte de l’argent, surtout mes formations mais pense entrepreneur. Comme dirait mon père :

Ne te demande pas combien ça coûte, demande-toi combien ça rapporte

Papa Besson

Investis sur ton business (consultants, spécialistes, programmes, autodidacte, etc) et investis sur toi (coach, praticien, thérapeute, etc). Si tu es Bien dans ta Boite, crois-moi, tu vas tout dépoter 😉 (et au-delà de prêcher pour ma paroisse, je te le dis car j’ai déjà planté une boîte à cause de mes propres croyances …)



Laura Besson

Laura Besson est la fondatrice de Bien dans ta Boite où elle accompagne les entrepreneurs à transformer leur quotidien et forme les entrepreneurs de l’accompagnement. Egalement hôte du podcast « Bien dans ta Boite », elle a accompagné plus de 300 entrepreneurs en coaching & thérapie afin qu’ils se transforment, co-construisent avec les Autres et changent le Monde. Convaincue de l’approche systémique et humaniste, Laura met un point d’honneur à accompagner chaque entrepreneur dans sa singularité et sa globalité.

Cette publication a un commentaire

  1. Florine

    Merci pour les conseils

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