Accompagner les autres, ça ne s’improvise pas ! Et pourtant ! Il y a toujours un moment ou un autre où on est pris de court et où … On improvise ! 😂 Voici les 3 fausses bonnes idées quand on est accompagnant 👇
1️⃣ Ne compter que sur tes outils
Outre le fait, on en a déjà parlé, que les outils représentent environ 8% de la réussite d’un travail d’accompagnement
(oui, ça fait vraiment pas beaucoup)
Il y a aussi le fait qu’ils ne vont pas te sauver la mise dans bon nombre de situations :
vécus émotionnels intenses, partage d’un évènement difficile voire traumatique, le bénéficiaire qui aborde un sujet qui maîtrise moins bien, … (liste non-exhaustive)
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Ils peuvent te desservir
👉 Imagine-toi à la place de ton bénéficiaire : en train de partager quelque chose à ton praticien·ne, qui te demande tout ton courage 😰
Et là, le/la pro en face de toi n’a que comme réponse de te servir un exercice ou un outil …
Te sentirais-tu vraiment écouté ? accueilli ?
Est-ce que ça te renverrait l’image d’un·e professionnel·le en maîtrise de la situation ?
Ou au contraire d’un pro qui cherche à se rassurer ?
2️⃣ Ne pas avoir défini de cadre
Une autre fausse bonne idée, c’est de penser qu’il ne faut pas avoir un cadre trop rigide pour accompagner afin de ne pas étouffer/enfermer/bloquer, etc.
Alors, bien sûr, un cadre d’accompagnement doit garder de la souplesse.
Mais il y a une différence entre :
- Un cadre d’accompagnement clair, défini, établi, ferme et qui connaît les espaces de souplesse
- Pas de cadre d’accompagnement
Le cadre structure ton accompagnement ET ta séance.
C’est ce qui sécurise ton bénéficiaire
Et c’est ce qui te sécurise, toi.
Être au clair et pouvoir dire quelque chose de toutes les règles qui régissent tes accompagnements :
- Pourquoi ce fond pour tes visios ?
- Pourquoi cet espace pour tes consultations en physique ?
- Pourquoi ce timing de séance ?
- Pourquoi ce prix ?
- Pourquoi cette règle xy ? (par exemple : pourquoi la règle qu’on ne peut pas te joindre en inter-séance ?)
Etc.
Toutes les règles (presque 🤓) sont ok. Encore faut-il pouvoir en dire quelque chose et qu’elles soient suffisamment solides pour être rassurantes (et pouvoir expliquer la souplesse de certaines)
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3️⃣ Penser que tu gères tes projections sans problème
Alors … ce point … 😬
Un exemple vaut mille mots alors prenons un cas d’étude :
Ton bénéficiaire te dit qu’il est un peu frustré car durant vos précédentes séances, il n’a pas eu le temps de te parler de tout ce qu’il voulait.
Toi (comme tu maîtrises les compétences liées à la posture 🤓), tu es de suite capable de venir en toi pour examiner sans ce qu’il se passe SANS perdre le fil de ce qu’il dit ni de ce que tu veux lui répondre.
Tu ressens un mélange chez toi :
- D’agacement : qu’est-ce qu’il croit en même temps ? Qu’on a le temps de tout voir en quelques heures ?
- D’anxiété : est-ce que c’est moi qui mène mal mes entretiens ?
Réussir cette étape, c’est déjà formidable.
Mais j’ai une dernière question pour toi, afin que tu ne plantes pas ton accompagnement :
- Est-ce du vécu projectif ?
- Ou est-ce un contre-transfert ?
Et si tu n’es pas capable de faire la différence ou de me répondre, c’est qu’il est grand temps de venir te former en profondeur à l’accompagnement pour VRAIMENT faire passer tes accompagnements à un autre niveau 🚀
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- Te sentir plus légitime dans ton métier
- Mieux comprendre tes bénéficiaires et leurs blocages
- Développer une analyse plus précise et plus pointue de tes bénéficiaires.
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