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Brice : l’étudiant-freelance devenu freelance en copywriting

9 minutes de lecture

Aujourd’hui, tu vas pouvoir découvrir le parcours, le quotidien et les conseils de Brice, freelance en copywriting, content marketing et rédaction web SEO. Il te parle de son parcours, de podcast et surtout, de son ancienne double-casquette d’étudiant-freelance.


Peux-tu te présenter et nous parler de ton parcours ?

Je suis freelance en copywriting, content marketing et rédaction web SEO depuis 2 ans. Je suis surtout sur de la production mais je me dirige pas à pas vers la stratégie. J’aide les marques et les entrepreneurs à se démarquer sur le web grâce à du contenu de qualité qui parle à leurs cibles, pour leur permettre d’atteindre et de convertir de nouveaux clients.

J’ai fait un master en école de commerce (Montpellier Business School) et j’ai travaillé dans le recrutement, le business development et la vente mais ça faisait longtemps que je m’intéressais au marketing. J’avoue que la rédaction de contenu dans un but marketing est venue à moi naturellement, un peu par hasard.

Tu t’es lancé en freelance pendant tes études, pourquoi avoir fait ce choix ?

La première raison, c’est que j’avais besoin d’argent. J’ai financé moi-même mes études et à un moment, mon emprunt étudiant avait complètement fondu. J’avais besoin d’une solution et j’ai découvert Crème de la Crème au même moment. J’ai vite compris que ça pouvait être une super opportunité, même si je ne connaissais absolument rien au freelancing. Depuis des années, je savais que je voulais être entrepreneur et je n’envisageais aucune autre approche de ma vie professionnelle à moyen-terme.

Alors je me suis formé et j’ai appris les bases. En quelques jours, j’ai franchi le pas et j’ai reçu mon statut (grand moment). On était en 2017, je revenais d’une année à l’étranger et j’allais démarrer une année de césure, il me restait tout l’été pour tester le concept. J’ai tenté différents types de missions en marketing mais très rapidement, c’est la rédaction web qui s’est imposée comme meilleure spécialisation : j’avais toujours été bon dans les matières littéraires et j’aimais bien écrire.

cahier d'étudiant

Comment as-tu concilié tes études et ton statut de freelance ?

J’ai ensuite concilié mes études et le freelancing pendant un stage, des cours et une alternance. J’ai eu la chance de travailler avec beaucoup de clients qui m’ont énormément apporté, du coup j’ai vite progressé. Je travaillais surtout le weekend et parfois le soir en semaine, c’était important pour moi non seulement financièrement, mais aussi parce que pour la première fois, je construisais quelque chose de très vertueux juste pour moi.

Ma règle, c’était que le freelancing ne devait jamais empiéter sur mon activité structurelle du moment :  stage, cours puis alternance. Cela devait rester « en plus », sinon je risquais de mettre en péril mes expériences pro et ma scolarité. Et j’ai réussi, mais j’avais (tellement) hâte de me lancer à temps plein.

Avec le recul, que t’as apporté ce double statut étudiant/entrepreneur selon toi ?

Je dirais surtout 3 choses :

  • D’abord la confiance en moi, de me dire que je peux faire à peu près ce que je veux tant que je m’en donne les moyens.
  • Ensuite une petite réputation, sur le web avec les plateformes de freelancing et les réseaux sociaux notamment.
  • Et enfin ça m’a permis de trouver une voie qui me plait vraiment, où mes seules contraintes sont celles que je me fixe.
  • Je remarque aussi que ça a souvent été « bien vu » par mon école, mes proches ou mes employeurs. Le fait d’être freelance-étudiant, il semblerait que ça démontre une certaine maturité, du sérieux et du professionnalisme. Ça rassure.

La question qui turlupine tous les indépendants : comment as-tu fixé tes tarifs ?

Honnêtement, j’ai eu du mal ! Je continue de faire des tests. Je me suis longtemps bradé, la première année surtout, parce que j’estimais que ce que je demandais était déjà suffisant. C’est en rencontrant, en écoutant et en échangeant avec d’autres freelances que j’ai compris mon erreur.
Aujourd’hui j’ai un tarif de base mais qui reste très variable, même si j’ai fixé une limite sous laquelle j’essaie de ne pas descendre. C’est un tarif horaire, car pour moi à ce jour c’est le plus simple à calculer.

carnet et ordinateur

A quoi ressemble une journée type pour un étudiant-entrepreneur ?

En fait, ma journée type était très cloisonnée :

  • La journée, j’avais mon job ou mes cours.
  • Le soir et le weekend, j’avais le freelancing.

Je ne répondais pratiquement pas ou peu à mes clients en journée du coup, j’ai vraiment tenté de maintenir cette distance pour ne pas tout mélanger et disperser mon attention.

Tu es maintenant freelance en copywriting à temps plein, quels sont tes meilleurs conseils pour vivre de son activité rapidement ?

Ça peut sembler évident, mais à mon sens tout n’est que construction. Même en faisant tout très bien et comme il faut, c’est important de comprendre que le démarrage prend du temps. Au début, j’ai pas mal prospecté, d’abord via mon réseau, puis sur les plateformes de freelancing de qualité. J’ai aussi lancé mon site, j’ai pas mal publié sur les réseaux sociaux notamment LinkedIn, j’ai commencé à publier un article chaque lundi sur mon blog et on m’a rapidement approché.

Ensuite, les clients ont continué à venir vers moi, aujourd’hui cela fait plusieurs semaines que je n’ai pas prospecté. J’ai vraiment travaillé sur ma stratégie d’acquisition inbound. Une fois avoir trouvé ses premiers clients récurrents, tout devient plus apaisé et on peut travailler avec une certaine sérénité.

LinkedIn est un outil génial, c’est sur ce réseau que m’ont contacté pas mal de mes clients actuels. Sans hésiter, je conseille de l’exploiter au maximum en démarrant son activité : se connecter avec des homologues, participer aux conversations, publier régulièrement du contenu de qualité, envoyer des messages à de potentiels clients (en les ajoutant)… et pas besoin d’un abonnement premium pour tout ça !

Question inopinée : Tu écoutes beaucoup de podcasts, tu pourrais nous en recommander 3 ?

Je pense vraiment que si j’en suis aujourd’hui dans mon activité et dans ma vie, c’est grâce aux heures de podcasts que j’écoute chaque semaine depuis presque 2 ans. Avant j’étais plus sur YouTube… mais l’audio a ses avantages (et certains podcasts sont vraiment hyper quali). 3, c’est dur… mais vu le contexte, je vais en recommander 3 sur le freelancing et l’entrepreneuriat :

Les 2 premiers échangent avec des indépendants aux parcours très intéressants, le dernier reçoit des entrepreneurs à impact positif.

(C’est par ici pour retrouver le podcast de Bien dans ta Boite)

café et smartphone

Quels conseils donnerais-tu à un.e étudiant.e qui souhaite se lancer en freelance ?

Se renseigner, se lancer et persévérer (en prenant son temps). Le problème, c’est que personne ne parle de freelancing aux étudiants : ni l’école, ni les médias, ni les familles. C’est pour ça que les podcasts, vidéos, blogs et autres sont aujourd’hui la meilleure porte d’entrée pour eux !

C’est une question d’éducation. On peut tous y contribuer à notre échelle. Chacun doit comprendre le plus tôt possible que c’est réaliste de construire un avenir en tant qu’indépendant dans plein de domaines fascinants (et de très bien en vivre)

L’habituelle question de fin : quels sont tes conseils pour entreprendre heureux ?

  • Je pense qu’il est très important de s’écouter. Je passe beaucoup de temps seul, soit en « consommant » du contenu, soit sans. Ces moments m’aident à prendre du recul sur ma vie et à réfléchir. 
  • Après plusieurs événements, dont ma découverte du freelancing par exemple, je crois aussi beaucoup à l’intuition, à l’instinct. C’est notre inconscient qui fait des connexions sans qu’on comprenne vraiment pourquoi mais c’est souvent une bonne idée de se faire confiance.
  • Bref, croyez en vous et avancez petit à petit, étape par étape, construisez votre vie pro brique par brique. L’avantage, c’est qu’en tant qu’entrepreneurs, on peut choisir chacune de ces briques.

Je remercie grandement Brice pour son temps et son implication dans cette interview. Tu peux le retrouver sur son site, sur LinkedIn ou recevoir sa newsletter. Tu peux aussi lui poser tes questions en commentaires, juste là-dessous !



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Laura Besson

Laura Besson est la fondatrice de Bien dans ta Boite où elle accompagne les entrepreneurs à transformer leur quotidien et forme les entrepreneurs de l’accompagnement. Egalement hôte du podcast « Bien dans ta Boite », elle a accompagné plus de 300 entrepreneurs en coaching & thérapie afin qu’ils se transforment, co-construisent avec les Autres et changent le Monde. Convaincue de l’approche systémique et humaniste, Laura met un point d’honneur à accompagner chaque entrepreneur dans sa singularité et sa globalité.

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